Restructuration et extension école

Lieu : Saint-Sébastien-sur-Loire (44)
Maître d’ouvrage : Commune
Mandataire: Collectif FARO architecte
Bureaux d’études : ECGG, Ingeligno, Sisba, Solab, Tugec, Gotec
calendrier : Concours 2024
Surfaces : su 1446m².
Coût d’objectif : 2 500 000 € H.T.

image: loto archilab

Ecole de la Profondine, Saint-Sébastien sur Loire (44). Restructuration et extension d’une école maternelle.

Le projet de restructuration et d’extension de l’école maternelle de Profondine prend place dans un site construit et occupé, dont les aménagements paysagers récréatifs sont en cours de mutation.

L’école maternelle fait partie d’un groupe scolaire, en lisière d’un quartier résidentiel pavillonnaire, à proximité d’autres équipements de quartiers dédiés à l’enfance et la jeunesse. C’est un lieu repère et fortement ancré dans la vie du quartier. Toutefois, les bâtiments dédiés aux enfants de maternelle sont en coeur d’ilot et plutot en retrait des espaces publics. Cela procure une qualité particulière, à l’abri des flux.

Un des enjeux de la déqualification porte sur l’accès et la visibilité de la maternelle et du pôle périscolaire. Il s’agit de mieux connecter l’école sur le quartier, en respectant avec les pratiques et les usages en place. 

Côté cour, le projet met en valeur les espaces paysagers en orientant le maximum d’espaces de classes et les salles de motricité sur la cour. L’amplification des surfaces de préaux, de galeries, apporte un gain d’usage en les connectant aux flux et aux lieux de vie de l’école. Auparavant relégués en fond de cour, ces espaces deviennent des espaces majeurs dans l’usage de l’école. 

Un bandeau est bâti en sur-épaisseur côté cour, comme un espace « augmenté », qui prend le parti de conserver les espaces intérieurs qui peuvent l’être (dortoirs et classes) et transformer ceux qui ne correspondent plus aux besoins (périscolaire et motricité). Ainsi, la relocalisation et la redistribution de des pôles programmatiques clarifient le fonctionnement de l’école.

Le projet affirme une dimension écologique et durable par l’emploi de matériaux renouvelables. Le bois renouvelle l’écriture de l’école, patrimoine type des années 1970, et entre en dialogue avec la renaturation des sols des cours. Un travail sur la couleur des bardages différenciés côté ville/ côté cour (rouge / bois naturel), permet de singulariser la présence de cette école dans son environnement, tout en tissant un lien et une continuité avec l’ambiance pavillonnaire existante.