Logements collectifs, bureaux, activités Nantes (44)

Les programmes de logements se développent verticalement pour profiter des vues lointaines (87 logements locatifs libres et sociaux, une résidence de co-living d'une vingtaine de studios).
Leur verticalité marque des émergences (R+10) dont la position en quinconce est étudiée en fonction des immeubles mitoyens et pour éviter les vis-à-vis et ombres portées entre bâtiments.
Les volumes bas accueillent les bureaux, le centre de formations (ERP 4ème et 5ème catégorie) et des locaux d'activités destinés à l'artisanat. Ces socles d'équipements qualifient un front urbain sur le boulevard et se retournent pour accompagner les venelles piétonnes dans la profondeur de l'îlot.

Le projet urbain de l'île de Nantes, porté par l'équipe Laq et Osty, favorise un urbanisme attentif à la qualité domestique. Cela s'incarne dans le projet par un travail fin des espaces extérieurs et des parcours proposés au sein de l'îlot, aux différents seuils. Les venelles sont pensées comme des lieux vivants, donnant accès aux différents programmes dans un parcours de transition entre l'univers urbain et le coeur d'îlot paysager.
Un traitement spécifique des deux premiers niveaux des bâtiments, associé à des frontages plantés, valorisent les logements bas implantés en duplex.

Face au parking silo linéaire du centre commercial Beaulieu et adossé à la coulée verte de la Vélo-route, le projet appuie les porosités urbaines par l'intermédiaire de venelles et de cours paysagères.
L'organisation transversale des masses bâties vis-à-vis de la rue permet de créer des profondeur dans l'îlot. Coté vélo-route, l'ambiance singulière de la coulée verte est prolongée pour caractériser les cours paysagères à l'intérieur de l'îlot. L'échelonnage des volumes bâtis renforce ce parti pris d'implantation en lanières.

L'expression architecturale des différents programmes traduit des logiques constructives différenciées, entre volumes bas (façade non porteuses) et volumes hauts (façades porteuses), tout en visant à minimiser l'impact carbone par le recours au bois et matériaux biosourcés.
Dans les bâtiments haut émergents, des ensembles menuisés bois qui associent ouvrants vitrés et panneaux pleins (visibles également à l'intérieur) permettent une lecture de la trame constructive des bâtiments en perception lointaine, tout en qualifiant l'ambiance intérieure des logements par le matériaux bois.