Mémoire de 3è cycle – recherche en architecture
école d’architecture de Paris La Villette.

Laboratoire: GERPHAU
Dir. de recherche: C. Younes + X. Bonnaud.
diplôme: DPEA.
crédits photos: Superstudio – M. Héaulmé – W.Wenders – J.Opie – J.Wall.

Titre : Périurbain ou la ville neutre.

Domaine d’étude : l’habiter périurbain.

Problématique : L’hypothèse est que l’espace périurbain incarne une attitude neutre de l’Homme au monde.

Méthodologie : Par l’intermédiaire d’images, et de l’étude du concept de neutre, nous testons 5 relations de l’Homme à l’espace périurbain.

Résumé :
Vis à vis de la ville d’aujourd’hui et sa complexité que l’on peinerait à résumer, ce mémoire universitaire tente l’enjeu de la description, via le concept de neutre (Barthes,1968) comme hypothèse conceptuelle.
En mettant en suspension certains paradigmes du sens commun, comme la densité, la différence, l’action… la notion de neutre permet d’interroger la mutation du sens de la ville, son renouvellement.
Ce travail de définition du périurbain s’intéresse à l’état d’être-en-commun dans la ville aujourd’hui.

Pourquoi ce concept de neutre? :
Le neutre (Barthes,1968) est saisi comme un concept à valeur problématique vis à vis du sujet du périurbain:
D’une part le neutre pose le paradoxe du «Hors là» (péri-) et de l’«être là» (Habiter).
Ensuite le neutre pose la question de l’œuvre et questionne l’attitude populaire qui consiste, par rapport à l’architecture, à suspendre son jugement de goût.
Enfin le neutre pose un problème politique: le neutre, d’un point de vue éthique, chez Barthes, est ce qui permet un espacement du politique.

Repères bibliographiques :
Barthes R. / Heidegger M. / Nancy JL. / Sennett R.